LA CROISSANCE DANS LES PAYS
DEVELOPPES DEPUIS 1929
Introduction rédigée
Lorsqu’en octobre 1929 la bourse de
New-York s’effondre, les pays industrialisés et développés (Europe de l’Ouest, Amérique du Nord et
Japon) connaissent depuis les années 1920 une forte croissance. L’économiste français François
PERROUX définit celle-ci comme l’augmentation de la richesse. La croissance se
mesure par le P.I.B. (Produit intérieur brut). En presqu’un siècle,
cette croissance a été dans les pays développés irrégulières, marquées par
trois phases. Il s’agit ici de décrire et d’analyser
ces phases : de 1929 à 1945, les Trente Glorieuses de 1945 à 1975 et depuis 1975.
-borne du sujet
-pays développés
-croissance
-problématique
-annonce du plan
Rédaction
du développement
De 1929 à 1945, les
pays développés entrent dans une phase de dépression économique. Aux Etats-Unis, le PIB chute de plus de 1%/an jusqu’en
1940. Cette crise est globale : sociale
(fort chômage qui touche parfois un actif sur 4), économique (chute du PIB de
1%/an aux Etats-Unis de 1929 à 1940) et finalement politique (crise de la démocratie
en Europe occidentale avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933). Partout
l’Etat intervient plus dans l’économie à l’image du new-deal (politique
économique de Franklin Roosevelt élu en 1932). Certains pays sont moins touchés
par la crise comme l’Allemagne ou l’URSS et la Seconde Guerre mondiale permet
aux Etats-Unis le plein emploi que l’Europe et le Japon retrouvent après 1945.
De 1945 à 1975, l’économiste
français Jean Fourastié évoque dans un livre les « Trente Glorieuses ».
Cette période est marquée par
une croissance forte au niveau quantitatif avec un taux moyen de 5%/an dans la
plupart des pays développés et parfois même 10%/an dans le cas du Japon.
Cette croissance est permise par un retour de la croissance démographique (baby
boom), l’essor des villes (urbanisation) et du rôle de l’Etat (Etat-providence
avec par exemple la création de la sécurité sociale en 1945) et l’essor du
libre-échange qui permet la diffusion de nouveaux produits. Des firmes comme Toyota
améliore la productivité (toyotisme).
Les chocs pétroliers de 1973 et
1979 sont une rupture. La
fin d’une énergie chère et la montée progressive de nouveaux pays
industrialisés compétitifs (Corée du Sud par exemple) impliquent une hausse du
chômage et un ralentissement de la croissance, parfois proche de O%. L’économiste
américain parle de « stagnation séculaire » au sujet d’une nouvelle
situation marquée par le ralentissement de la productivité. Parfois on observe
une véritable régression comme à Détroit, capitale automobile américaine, qui
perd la moitié de la population.
-approfondissement de cette idée
Ainsi, on
observe bien 3 phases bien différenciées qui correspondent à plusieurs cycles de type Kondratieff. Le
ralentissement économique récent implique un certain rattrapage des pays
développés par les pays émergents, en particulier de la Chine, seconde puissance économique
mondiale.
CONCLUSION composée de :
-un bilan
court avec l’apport d’une idée qui synthétise le sujet
-une ouverture
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