Ce cours va être fusionné avec la première partie de la séance 1
Seance 2 : VISION DE L’HISTOIRE DE LA MONDIALISATION
Seance 2 : VISION DE L’HISTOIRE DE LA MONDIALISATION
Tableau de synthèse
Plan détaillé
du cours
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Dossier
documentaire n°2
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Pour aller
plus loin
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Documents
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Auteur clé
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Introduction
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Deux
visions de la mondialisation
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-manuel Studyrama,
Pages 490-491 +
tableau page 501
-C.Grataloup,
Géohistoire de la mondialisat°, A.Colin, 2007
-sur le blog : « Pourquoi les Chinois n’ont-ils
pas découvert l’Amérique ? »
Résumé de la conférence de Philippe
Pelletier, géo fr.
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I/
Questions clés pour cerner la
mondialisation
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A - Un phénomène médiatisé en France au
début des années 1990 : pourquoi ?
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Laurent
CARROUE
Géographe
français
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B – Un phénomène vu différemment selon
les disciplines : une ou des définitions ?
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C – Un phénomène où les firmes
américaines jouent un rôle clé : est-ce une américanisation ?
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D – A quel moment commence la
mondialisation ?
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Christian
GRATALOUP
Géohistorien
français
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II/
4 grandes étapes
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A- Les débuts de la mondialisation XVè-XVIIIè : un
processus minoritaire lié au commerce colonial
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Voir
documents de la séance 1
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B-« Notre première
mondialisation » (S.Berger) XIXè – 1917 :
l’internationalisation
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Doc 1 : texte de Daniel Cohen
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C-« Une mondialisation
refusée » (J.Lévy) 1917-années 1970
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Doc 2 : les dates clés de la
mondialisat° refusée
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D-Transnationalisation et globalisation
depuis les années 1980
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Doc 3 : les logos de la firme
Total
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Conclusion
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Bilan
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Doc 4 : tableau de synthèse page
501
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La première mondialisation du XIXe siècle d’après
l’économiste Daniel Cohen
Rappel : la question d’une première
mondialisation a déjà été abordée, dans un chapitre sur l’internationalisation
avant 1914, notamment à propos du livre de Suzanne Berger, Notre première mondialisation. Leçons d’un échec
oublié, Seuil, « La Républiques des
Idées », 2003.
Le parallélisme entre la mondialisation du XIXe
siècle et la nôtre est particulièrement frappant. Première analogie : la
ressemblance des grandes puissances. La Grande-Bretagne domine hier le monde
d’une manière qui anticipe parfaitement la manière américaine aujourd’hui.
Puissances mercantiles toutes eux, elles cherchent d’abord à promouvoir partout
où elles s’imposent le libre-échange commercial. La Grande-Bretagne n’est pas
une puissance coloniale uniquement intéressée à exporter sa puissance politique
à l’étranger. C’est comme puissance cherchant d’abord à faire fructifier ses
intérêts économiques qu’elle pense son pouvoir. Cela ne l’empêche évidemment
pas de chercher à contrôler l’équilibre des puissances, mais en Chine ou en
Inde, son premier geste est de favoriser les industriels anglais, de leur
ouvrir des marchés.
Une deuxième
analogie, plus profonde, entre la mondialisation d’hier et celle d’aujourd’hui,
est qu’elles sont toutes deux portées par une révolution des techniques de
transport et de communication. On a parfois tendance à penser que la révolution
d’Internet, qui permet en un clic de relier, sinon les hommes, du moins leurs
ordinateurs, est la marque distinctive du monde contemporain. La véritable
rupture en ce domaine est pourtant bien davantage à chercher au XIXe
siècle.
A la fin du XVIIIe
siècle, on marche encore souvent à pied pour aller d’un bourg à un autre. Il
faut plusieurs jours pour qu’une lettre parvienne à un destinataire habitant à 300 km de la
capitale. Avec l’invention du télégraphe, avec les câbles terrestres et
sous-marins, une information mettra moins de 24 heures pour relier Londres et
Bombay.
A cette capacité
révolutionnaire d’échanger des informations, s’ajoute le développement de
moyens de transport terrestre ou maritime que sont le chemin de fer puis le
bateau à vapeur, qui permettent aux marchandises et aux personnes d’accompagner
ces flux d’informations. Avec le bateau frigorifique, dans le dernier quart du
XIXe siècle, on peut importer en Europe du bœuf argentin congelé ou
du beurre néo-zélandais.
La marque de cette
facilité inédite de faire circuler marchandises et informations se retrouve dans les écarts de cours des matières
premières en différentes places. Au milieu du XIXe siècle, les
écarts entre les prix du blé affiché à Chicago, Londres ou Bombay sont encore
considérables, pouvant atteindre des différences de 50 %. En 1913, à la veille
de la Première Guerre mondiale qui vient clore cette première mondialisation,
les écarts de cours n’excèdent plus 10 ou 15 %, ce qui signifie à la fois que
l’on connaît en temps réel les cours cotés ailleurs, et que l’on peut envoyer
les marchandises là où elles sont chères à partir de là où elles sont bon
marché.
Pour prolonger la comparaison, il serait possible
d’ajouter que la mondialisation actuelle reste en retard sur celle du XIXe
siècle dans au moins deux dimensions essentielles : la globalisation
financière et les migrations internationales. En 1913, la City de Londres
exporte 50 % de l’épargne anglaise outre-mer. Dans le cas français, c’est un
quart de l’épargne nationale qui s’investit à l’étranger. Ce sont des chiffres
considérables qu’on est très loin d’atteindre aujourd’hui. Les historiens qui
se sont penchés sur les raisons du lent déclin britannique tout au long du XIXe
siècle imputent en partie celui-ci au biais de la City, qui lui fait préférer
un investissement outre-mer à un investissement domestique, privant ainsi
l’économie anglaise de la dynamique positive du réinvestissement des profits de
l’accumulation passée. Aucun pays émergent ne peut compter aujourd’hui sur des
flux de financement comparable à ceux dont ont bénéficié alors l’Argentine, le
Canada ou l’Australie.
Une autre dimension témoigne de l’avance de la
mondialisation d’hier sur celle d’aujourd’hui : les migrations
internationales. On vit aujourd’hui dans un monde où la mobilité des personnes
semble exceptionnelle. En 1913 pourtant, 10 % de la population mondiale est
constituée d’immigrés, au sens statistique simple de personnes qui résident
dans un pays qui n’est pas celui où ils sont nés. Le chiffre correspondant
n’est aujourd’hui que de 3 % de la population mondiale. Ce chiffre est
évidemment imposant en masse mais, relativement à la population terrestre, il
reste trois fois inférieur à celui du siècle précédent.
Un autre paramètre illustre l’écart qui subsiste entre
la mondialisation d’hier et celle d’aujourd’hui : le respect des contrats
ou de la propriété privée. A s’en tenir au Commonwealth, il est possible de
dire que l’intégration juridique hier était, elle aussi, en avance sur la
situation actuelle. Un contrat signé à Bombay avait la même valeur juridique
qu’un contrat signé à Londres. Dans la mesure où nombre d’économistes tiennent
que les ratés de la mondialisation aujourd’hui sont dus en partie aux risques
juridiques encourus par les firmes multinationales à l’étranger, on note une nouvelle fois une
intégration plus poussée au XIXe siècle.
De tous ces points de vue, qu’il s’agisse de la
globalisation financière, du respect des contrats, des mouvements de population
ou des ruptures introduites par les moyens de communication, tout montre que la
mondialisation du XIXe siècle n’a rien à envier à celle
d’aujourd’hui. Elle offre le laboratoire d’une mondialisation quasiment à
l’état pur, offrant à l’historien mais surtout aux hommes politiques le moyen
de juger de ses effets spontanés. Or le résultat est sans ambiguïté possible.
Elle s’est avérée tout simplement incapable de diffuser la prospérité des plus
riches vers les plus pauvres. C’est en effet à un formidable accroissement des
inégalités mondiales que l’on assiste au cours du XIXe siècle.
Document 2 : les dates clés de la "mondialisation refusée" (Jacques Lévy, géographe français
•1917 : révolution russe
•1919 : les E.U. ne ratifient le
traité de Versailles
•1922 : fascisme en Italie
•1929 : krach de Wall Street
•1933 : nazisme en Allemagne
•1945 : modèle soviétique
•1949 : victoire communiste en Chine
•Années 50-60 : modèles de
développement autocentré (Brésil, Inde, Chine…).
Document 3 : l'évolution du logo de la firme Total
1954
1970
1992
2002
Document 4 : tableau de synthèse de l'histoire de la mondialisation (voir aussi manuel Studyrama, page 501 ; meilleur lisibilité du document)
Une
extension du capitalisme
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Acteurs
et pôles
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Echanges
et effets multiples
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Etapes
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Type
de capitalisme
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Entreprises
et INNOVATIONS
CLES
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Centres
d’impuls)° (« PAYS
LEADER »
et villes-monde
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Types
d’échanges : quelle D.I.T. ?
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Effets
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Avant le 15è siècle
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Période
agraire
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Qques cas de GE : ex arsenal de Venise
au
12è s a
+ 1000 ouvriers
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Succession
de pôles dynamiques
(emp
romain, mongol…)
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Règles des 3 cercles de Chaunu :
90%
des biens consommés viennent d’un espace de 1000 km² au Moyen-Age
|
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15e-18e
Les débuts de la mondialisation
|
Capitalisme marchand (minoritaire)
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Firmes familiales :
les Fugger,
la Compagnie des Indes
LETTRE
DE CHANGE
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ROYAUME-UNI et Europe occidentale
Londres, Paris
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Matières premières
et produits agricoles
D.I.T.
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Développement
Global, mais
Inégal
Métropolisation
Interdépendance économique et financière
Emergence d’une société-monde ?
Homogénéisation , repli identitaire et hybridation
Mouvements
Altermondialistes (refus ou alternatives à la mondialisation)
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1850-1918
« notre première
mondialisation » : internationalisat°
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Capitalisme
industriel
|
Firmes multinationales et peu à peu transnationales
MACHINE
A VAPEUR
Exxon, General
Motors,
Toyota, Michelin…
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Europe occidentale (R.U.).
Etats-Unis,
pays neufs
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Matières 1ères, produits agricoles.
et industriels
D.I.T.
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1918-1980
« Mondialisation refusée »
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Protectionnisme
Modèles de dév autocentrés et communistes
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Europe occ.
ETATS-UNIS,
Japon
New-York, Tokyo
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Depuis 1980
2ème mondialisation
Transnationa-lisation et globalisation
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Capitalisme
Financier
Nouvelle ère
technologique (numérique, robots, nanotechnologie…)
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Firmes transnationales
Renault-Nissan et globales :
Nike, Google
CONTENEUR,
INTERNET
|
Triade (E.U.),
NPIA
et
BRIC
(Brésil, Russie, Inde et Chine)
|
Matières 1ères, pts agricoles. et industriels
Services (financiers)
D.I.P.P.
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Défis actuels et futurs à relever
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Démographique
gérer
10 mds d’hab en 2050
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Sociétal : quel niveau
et mode de vie ?
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Politique : quelles valeurs ?
|
Économique : la domination des émergents
|
Géopolitique : vers
un monde post-am ?
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